En ce début 1993, le mastodonte International business Machines emploie encore plus de 300 000 salariés et réalise un chiffre d’affaires de 64 milliards de dollars. Malgré la réduction drastique des effectifs menée lors de la décennie précédente (suppression de 120 000 postes), l’entreprise est au bord de la faillite (il manque environ 8 milliards de dollars pour boucler les comptes) et la seule solution préconisée par les experts consiste en l’éclatement d’IBM en une bonne douzaine de sociétés quasi-indépendantes.
Fin mars, Louis V. Gerstner Jr. accepte de prendre la présidence d’IBM et visite le siège de l’entreprise à Armonk. Amusé, Il constate qu’il n’y a aucun ordinateur sur le bureau du PDG !
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